Influent et fervent acteur de la Société Civile, Dieudonné Sango est mort. La disparition de Dieudonné Sango, survenue dans la nuit du 29 au 30 décembre 2024, plonge la Société Civile du Sud-Kivu dans une profonde tristesse. L’homme que l’on surnommait affectueusement « Papa Sango » laisse derrière lui un héritage marqué par un engagement sans faille pour la justice, la transparence et la lutte contre la corruption.
Dieudonné Sango n’était pas qu’un membre actif du CENADEP, l’une des Associations Sans But Lucratif les plus influentes de la région, ni seulement un membre du Comité provincial de plaidoyer. Son nom était synonyme de dévouement au service du bien-être collectif. En tant que Coordonnateur du RESAP (Réseau des Associations et des Partenaires contre la Corruption), il incarna l’esprit de résistance et de persévérance face aux fléaux qui gangrènent les institutions publiques de son pays.
Son combat était clair : un Sud-Kivu et une République Démocratique du Congo exempts de la corruption qui mine les fondements de la démocratie et du développement. Avec une détermination sans pareille, il n’a cessé de dénoncer les dérives, de plaider pour des réformes et de mobiliser la société civile pour agir. Son engagement ne se limitait pas à des discours ou à des actions ponctuelles ; il a fait de la lutte contre la corruption un principe de vie, un combat quotidien, aussi difficile soit-il.
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L’annonce de sa mort subite a laissé un vide incommensurable. Dans la famille de la Société Civile, tout le monde connaissait « Papa Sango » pour sa sagesse, son intégrité et son esprit d’ouverture. Il était un mentor pour les jeunes, une source d’inspiration pour les militants de la lutte contre la corruption. Son influence ne se mesurait pas uniquement par ses réalisations professionnelles, mais par son rôle de guide moral, son sens du devoir et sa capacité à unir les forces vives de la Société civile autour d’un objectif commun : un futur meilleur, exempt des fléaux qui gangrènent le pays.
Cette perte est d’autant plus poignante qu’elle survient en cette fin d’année, un moment où la solidarité, l’espoir et la paix se chérissent particulièrement. Dans la douleur, la Société Civile du Sud-Kivu se souvient de l’homme qui n’a jamais hésité à se sacrifier pour la cause commune, souvent au prix de lourds sacrifices personnels.
Dans ce moment de deuil, le Bureau de Coordination de la Société Civile à travers sa Présidente Me Néné Bintu, appelle tous les acteurs à faire preuve de solidarité. Les cotisations pour soutenir la famille de « Papa Sango » sont collectées via le trésorier, le Pasteur Michel Mushagalusa, afin de témoigner de son soutien indéfectible à la famille et à tous ceux qui ont eu le privilège de travailler avec lui.
À sa famille biologique, à ses collègues du CENADEP, du RESAP et à tous les militants de la Société Civile, la Présidente Néné Bintu adresse ses condoléances.
« Que l’âme de Papa Sango repose en paix », écrit Néné Bintu.
Pour l’instant, des acteurs sociaux espèrent que son combat pour la justice, la transparence et la dignité humaine continuera d’inspirer ceux qui, comme lui, rêvent d’un Sud-Kivu et d’une République Démocratique du Congo libérés des chaînes de la corruption.