A Bukavu, des journalistes et activistes ont décidé de faire de la vérification de l’information un véritable acte citoyen, contribuant ainsi à la cohésion sociale et au bien-vivre ensemble dans la sous-région des Grands Lacs.
Cette initiative a été concrétisée à travers une formation organisée par La Prunelle RDC asbl, avec l’appui du Fonds Kris Berwouts et de la Fondation Roi Baudouin, portant sur le fact-checking, la prévention des discours de haine et la communication de paix.
Pour Isaac Musharamina, journaliste fact-checker, vérifier les informations avant publication est un moyen de protéger la société.
« Diffuser des informations fiables, c’est un devoir citoyen. Chaque fausse information peut diviser et créer des tensions. Nous devons être vigilants et responsables. »
Les participants, comme Joseph Aciza et Sylvie Bahati, ont confirmé leur engagement à appliquer ces principes dans leur travail quotidien.
« Je m’engage à m’assurer de la véracité de chaque information et à ne diffuser que ce qui contribue à la paix et à la cohésion sociale », a déclaré Sylvie Bahati.
Cette démarche montre, selon les organisateurs, que le journalisme ne se limite pas à informer, mais à éduquer, protéger et rassembler la société.
En agissant ainsi, les journalistes deviennent des citoyens actifs, capables d’influencer positivement leur communauté à travers une information fiable et responsable.
En attendant, La Prunelle RDC a mis en place un média de vérification des faits : Bongomtupu.net. A côté de ce média, l’organisation compte, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, construire une application citoyenne de dénonciation de vérification de l’information pouvant avoir des conséquences sur le vivre-ensemble dans la région des Grands-Lacs.

