Environ 2.750 personnes ont été tuées par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, d’après un bilan actualisé diffusé par le Ministère de la Santé du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans le micro-territoire palestinien et cité par France 24.
Les frappes israéliennes, en représailles à l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, se poursuivent sur Gaza. Elles ont également fait « plus de 9 700 blessés », d’après le Ministère du Hamas.
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Un peu plus tôt, la cheffe de la diplomatie française annonçait qu’elle va évoquer la cause palestinienne avec l’Égypte.
Avec le Président égyptien et son homologue, Catherine Colonna va tenter de trouver des voies diplomatiques à la guerre entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas.
Ele aura une audience à 10 h (7 h GMT) avec Abdel Fattah al-Sissi, puis avec Sameh Choukri avec lesquels elle abordera également la question des Palestiniens.
Ces rencontres ont lieu alors que la guerre entre Israël et le Hamas a fait des milliers de morts de part et d’autre et plus d’un million de personnes déplacées.
Israël dément la mise en place d’un cessez-le-feu dans le sud de Gaza (bureau du Premier ministre)
Ce même jour, Israël a nié qu’une trêve était en cours dans le sud de la bande de Gaza, une demi-heure après que des sources de sécurité de l’Égypte voisine eurent déclaré qu’un tel accord était sur le point d’être mis en œuvre.
« Il n’y a actuellement pas de trêve ni d’aide humanitaire à Gaza en échange du départ des étrangers », a déclaré le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Dans la même logique, Israël a annoncé évacuer des habitants le long de sa frontière nord avec le Liban, après avoir fermé la zone à la suite d’échanges de tirs.
Dans un communiqué conjoint, le ministère de la Défense et l’armée israélienne ont annoncé « la mise en œuvre d’un plan d’évacuation des habitants du nord d’Israël qui vivent dans un secteur de deux kilomètres de la frontière libanaise vers des hébergements financés par l’État ».
Plus d’un million de personnes ont déjà fui dans la panique le nord de la bande de Gaza, aux abords de laquelle Israël poursuit la mobilisation de ses troupes en vue d’une offensive terrestre imminente contre le Hamas palestinien.
La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée après une attaque sanglante et sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas contre le territoire israélien.
Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, en majorité des civils, selon un dernier bilan de l’État hébreu.
Les représailles israéliennes ont fait au moins 2.670 victimes à Gaza, en majorité des civils palestiniens – dont des centaines d’enfants –, selon les autorités locales.
Pour le Président américain, toute tentative par Israël d’occuper à nouveau la bande de Gaza serait une « grave erreur ».
Joe Biden, a poursuivi que le Hamas « ne représentait pas tout le peuple palestinien »
À la question de savoir si le Hamas devait être complètement éliminé, le président Biden a répondu : « Oui, je le pense ». « Mais il faut une autorité palestinienne. Il doit y avoir une voie vers un État palestinien », a-t-il poursuivi.
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Le président américain a dit « ne pas penser qu’il soit nécessaire » que les troupes américaines participent à cette guerre. Israël possède « l’une des meilleures armées » et les États-Unis vont « leur fournir tout ce dont ils ont besoin », a-t-il assuré.