Le ministère de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique du Burundi a annoncé la fuite du Directeur Général de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et des Métiers après une mission officielle en Belgique.
Dans une correspondance adressée à Léonidas Ngendakumana, Directeur de l’Enseignement Post-Fondamental Technique et de la Formation Professionnelle, le ministre a confirmé la nomination de ce dernier pour assurer l’intérim.
Le ministre a précisé dans sa lettre que le directeur n’était pas rentré au Burundi après avoir accompli sa mission officielle.
« Consécutivement au non-retour du Directeur Général de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et des Métiers après sa mission en Belgique, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que vous êtes désigné pour assurer l’intérim en attendant la nomination d’un nouveau Directeur Général. Vous voudrez bien assurer le bon déroulement des activités de la Direction Générale, notamment celles relatives au projet PACEJ. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’assurance de ma considération distinguée », peut-on lire dans la lettre officielle.
Cette situation n’est pas un cas isolé, selon plusieurs sources. Des cadres burundais auraient précédemment profité de missions officielles à l’étranger pour fuir et demander l’asile politique. Ces derniers justifient souvent leur décision par une prétendue crise économique ou un régime jugé oppressif.
L’affaire met en lumière un phénomène préoccupant pour les institutions burundaises, déjà fragilisées par la fuite de cadres supérieurs en quête d’une vie meilleure ou de sécurité à l’étranger.