À l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU ce lundi 22 septembre 2025 à New York, une demi-douzaine de pays, dont la France, vont officiellement reconnaître l’État palestinien. Cette décision intervient au lendemain de la reconnaissance déjà annoncée par le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal, ouvrant ainsi la voie à une vague de soutiens à la solution à deux États.
Selon France 24, la France a marqué cette initiative par un symbole fort : les drapeaux de la Palestine et d’Israël ont été hissés côte à côte sur la Tour Eiffel, en soutien à une solution politique durable.
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Le président français Emmanuel Macron a confirmé qu’il reconnaîtra l’État palestinien lors d’une intervention télévisée ce dimanche soir, heure de Paris, sur une chaîne américaine. Il a détaillé un plan en trois phases pour favoriser la paix : un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et le rétablissement des voies d’approvisionnement humanitaire afin de stabiliser Gaza.
« Il y aura ensuite un troisième volet, pour organiser Gaza en termes de gouvernance, et enfin la mise en œuvre concrète de la solution à deux États. Reconnaître l’État palestinien est le seul moyen d’apporter une solution politique à une situation qui doit cesser », a déclaré Emmanuel Macron, cité par France 24.
Cette reconnaissance s’inscrit dans le cadre du sommet sur l’avenir de la Palestine et d’Israël, co-organisé par la France et l’Arabie saoudite, qui avait abouti il y a dix jours à un vote de 142 pays sur 193 en faveur de la création d’un État palestinien, sans implication du Hamas.
Pour l’ouverture d’une ambassade de la France en Palestine, Emmanuel Macron a insisté sur la libération des otages israéliens.
« Pour nous, ce sera une exigence très claire avant d’ouvrir, par exemple, une ambassade en Palestine », a précisé le président français.
La Belgique, le Luxembourg, Malte, Andorre et Saint-Marin devraient suivre l’exemple de la France dans les prochaines heures. Les États-Unis, membres permanents du Conseil de sécurité, restent quant à eux fermement opposés à cette reconnaissance.