La scène politique congolaise est secouée par les modalités de mise en œuvre de l’Accord de Washington pour la Paix et la Prospérité, signé le 4 décembre 2025 entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. À peine conclu, le traité suscite déjà une polémique à Kinshasa sur sa validation légale.
L’ancienne sénatrice Francine Muyumba a vivement contesté la procédure d’entérinement annoncée par le gouvernement. Dans un message publié sur son compte Facebook, elle souligne que la Constitution impose obligatoirement la validation de ce type d’accord par l’autorité législative.
Selon Mme Muyumba, le fait d’annoncer un processus d’entérinement « sans aucune mention d’une saisine du Parlement » constitue une « violation flagrante de la Constitution et un contournement de l’autorité législative ». Elle rappelle que tout accord non examiné par le Parlement peut être contesté juridiquement et même remis en cause sur la scène internationale.
L’ancienne élue met en garde contre le « flou dangereux » créé par l’absence d’examen parlementaire et insiste sur l’importance stratégique de l’Accord de Washington.
« Le Parlement ne peut en aucun cas être marginalisé sur un dossier d’une telle importance », avertit-elle.
En conclusion, Francine Muyumba réaffirme que le respect de la loi fondamentale du pays est essentiel : « Respecter la Constitution n’est pas un détail : c’est la seule garantie de souveraineté et de transparence pour le peuple congolais. »

