Au moins deux personnes, dont une femme et un enfant, ont été tuées par des bombardements dans la province de Cibitoke, au Burundi.
Lors d’une rencontre avec les chefs de missions diplomatiques et consulaires ainsi que des représentants d’organisations régionales et internationales, le ministre des Affaires étrangères burundais, Édouard Bizimana, a imputé cette insécurité persistante à des activités déstabilisatrices du Rwanda, malgré les accords de cessez-le-feu et de restauration de la paix signés précédemment. « Des hostilités qui se poursuivent malgré les accords de paix », a-t-il dénoncé.
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Le ministre a précisé que le Rwanda continue de déployer ses soldats et mener des attaques contre les positions des Forces de défense nationale du Burundi présentes en RDC dans le cadre d’une mission de soutien à la paix et à la sécurité. Bizimana a également dénoncé des manœuvres de diversion, rappelant que « les violences n’ont pas cessé malgré les engagements pris ».
Édouard Bizimana a averti que toute attaque visant les citoyens burundais ou les soldats déployés en RDC ne sera jamais tolérée. « Bien que le Burundi privilégie une coexistence pacifique avec ses voisins, il reste déterminé à répondre avec fermeté et sans ambiguïté à toute tentative de violation de son territoire », a-t-il insisté.
Concernant les demandes de retrait des troupes burundaises de la RDC, le ministre a été catégorique : le retrait n’est pas envisageable tant que leur mission n’est pas accomplie, et seule la RDC, partenaire de cette mission, peut décider d’un éventuel retrait.

