L’ambassadeur de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo a déclaré jeudi 9 mai en cours qu’il ne croît pas en une solution militaire pour finir la guerre qui sévit dans l’Est du pays.
Au cours d’un entretien avec la presse congolaise à l’occasion de la commémoration de la journée de l’Europe, Nicolas Berlanga Martinez, a indiqué que l’Union européenne (UE) croît plutôt en une solution politique qui devra amener le Rwanda et la RDC autour d’une table sous la médiation africaine.
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Ce diplomate européen a par ailleurs, condamné le soutien du Rwanda aux terroristes du M23 réitérant au passage la demande de l’UE au pays de Paul Kagame de retirer ses troupes du sol congolais.
« Nous ne croyons pas en une solution militaire, nous croyons en une solution dialoguée, politique qui doit emmener le Rwanda et la RDC autour d’une table sous l’égide africaine, notamment de l’Angola. Et je vais condamner, comme l’Union européenne l’a fait, l’offensive du M23, la présence des groupes armés qui introduisent une militarisation dans la vie quotidienne de l’Est du pays, je vais condamner le soutien du Rwanda au M23. Et comme l’Union européenne l’a fait à plusieurs reprises, demander le retrait des forces militaires du Rwanda du sol congolais », a soutenu l’ambassadeur de l’UE en RDC.
Quelques heures avant, le Ministre des Affaires Étrangères de la République démocratique du Congo a exhorté les diplomates accrédités à Kinshasa à éviter « l’équilibrisme » dans la condamnation du drame de l’Est, région confrontée aux exactions de l’activisme des groupes terroristes soutenus par le Rwanda qui tuent, pillent, violent impunément. Christophe Lutundula l’a fait savoir au corps diplomatique accrédité en RDC, lors d’une séance de travail qu’il a présidée dans son cabinet.
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Saluant la condamnation, par les États-Unis d’Amérique, de cette attaque et la vague de solidarité, le Chef de la diplomatie congolaise a indiqué que son pays exhorte les diplomates étrangers en poste à Kinshasa à éviter « l’équilibrisme » et toute attitude pouvant entraîner la « confusion » dans l’opinion publique.