Culture : à Brazzaville, la danseuse Prisca Kanga présente « Marre-Mythes » lors du Festival « Boya Kobina »

Dans le cadre de la 10^ème édition du Festival « Boya Kobina », la talentueuse jeune danseuse congolaise Prisca Kanga va captiver le public avec sa production « Marre-Mythes », présentée le vendredi 11 octobre 2024 à l’Institut français du Congo.

Ce spectacle audacieux, produit par la Compagnie Phoenix et chorégraphié par Darel Longundu, aborde des thématiques profondément ancrées dans la société congolaise, notamment la violence à l’égard des femmes.

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« Marre-Mythes » s’inscrit dans une démarche artistique visant à dévoiler les réalités alarmantes des abus conjugaux et à briser le silence qui entoure ces violences.

Dans un pays où les femmes victimes de violences domestiques, sexuelles et basées sur le genre sont souvent stigmatisées, Prisca Kanga souhaite éveiller les consciences. Son message est clair : il est temps de dénoncer ces comportements et de lutter contre les préjugés qui maintiennent les femmes dans des situations d’oppression.

« A travers ce spectacle, je souhaite mettre en lumière la réalité des abus conjugaux subis par la femme. La place de la femme n’est plus à la cuisine ! » a-t-elle déclaré dans une interview à La Prunelle RDC. Ces mots à travers la danse résonnent avec force, témoignant de son engagement pour une société plus juste et égalitaire.

La représentation va certainement attirer un public enthousiaste, qui devra répondre avec chaleur aux performances poignantes des artistes sur scène. Ce type d’initiatives culturelles est essentiel pour favoriser le dialogue autour des questions de genre et de violence, tout en valorisant la créativité locale.

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« Marre-Mythes » ne se contente pas d’être un simple spectacle : il est un appel à l’action et à la réflexion sur des problématiques qui touchent de nombreuses femmes en République démocratique du Congo et au-delà.

La voix de Prisca Kanga à travers la danse résonne comme un puissant cri de ralliement pour toutes celles qui ont souffert en silence, mais qui aspirent à une vie de dignité et de respect.

Marina Mwanda