Dès la saison 2025-2026, les entraîneurs des clubs de La Liga pourront demander deux interventions vidéo par match. Une nouveauté inspirée d’autres sports, qui entend rendre l’usage de la VAR plus transparent, mais qui suscite déjà des débats.
À partir du mois d’août prochain, le championnat espagnol inaugurera une version revisitée de l’assistance vidéo à l’arbitrage. Chaque entraîneur pourra désormais contester une décision en activant une demande de révision, dans la limite de deux « challenges » par rencontre. Si la réclamation est jugée pertinente et entraîne une correction de la décision arbitrale, l’équipe conserve son droit de contestation. En revanche, une demande infondée entraînera sa perte.
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Présenté comme une mesure d’équité, ce nouveau dispositif sera mis à l’essai dès la première journée et fera l’objet d’une évaluation à mi-saison. « Cette mesure vise à rendre l’utilisation de la VAR plus dynamique, transparente et équitable », a expliqué un porte-parole de la fédération espagnole.
La Liga devient ainsi la première grande ligue européenne à instaurer un tel modèle, largement inspiré du challenge en tennis, en volley-ball ou en football américain.
Si certains saluent une avancée vers davantage de justice sportive, d’autres dénoncent déjà une dérive vers une « gamification » du football, susceptible d’alourdir le jeu, de ralentir le rythme des rencontres ou d’intensifier la pression sur les arbitres.
Les entraîneurs, eux, sont partagés. Certains y voient une arme tactique nouvelle, un outil de gestion stratégique à utiliser dans les moments-clés. D’autres redoutent une source de nouvelles polémiques et une perte de fluidité dans le jeu.
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Cette expérimentation intervient alors que les débats autour de la VAR traditionnelle restent vifs en Europe. Erreurs d’arbitrage, lenteurs d’exécution, décisions contestées : les critiques se multiplient depuis plusieurs saisons. En introduisant une version « à la carte » de l’assistance vidéo, l’Espagne prend un virage audacieux, qui pourrait inspirer – ou inquiéter – d’autres championnats.
Reste à savoir si ce pari technologique tiendra ses promesses… ou s’il faudra, là aussi, recourir à une révision.
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