En marge de sa participation à la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a entamé une série d’échanges diplomatiques aux États-Unis pour accélérer le processus de paix dans l’Est de la RDC.
Dès son arrivée le dimanche 21 septembre 2025, le chef de l’État a rencontré Massad Boulos, conseiller principal du président américain Donald Trump pour l’Afrique. Les discussions ont porté sur le suivi de l’accord de paix signé à Washington le 27 juin 2025 entre les ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC.
Massad Boulos a réaffirmé l’engagement des États-Unis à soutenir Kinshasa dans sa quête d’une paix durable, tout en réitérant la volonté d’approfondir le partenariat stratégique RDC-USA afin de favoriser l’arrivée d’investisseurs américains.
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Le lundi 22 septembre, Félix Tshisekedi a été reçu au siège des Nations Unies par le secrétaire général Antonio Guterres. L’entretien a porté sur les initiatives diplomatiques en cours et les efforts pour mettre fin à la crise sécuritaire qui ravage l’Est du pays depuis plus de trois décennies.
« Antonio Guterres a salué les avancées diplomatiques en cours et rassuré de l’accompagnement des Nations Unies », précise la présidence congolaise.

Ces rencontres traduisent la volonté du président Tshisekedi de privilégier la diplomatie face à la guerre imposée, selon Kinshasa, par le Rwanda et ses supplétifs de l’AFC-M23, qui occupent illégalement les villes de Goma et Bukavu depuis plus de cinq mois.
Si cette offensive diplomatique est saluée par une partie de l’opinion, de nombreux Congolais, notamment ceux de l’Est, attendent des résultats concrets sur le terrain : la cessation immédiate des affrontements et la libération des zones sous occupation.
Séraphin Mapenzi