L’ancien international libérien George Weah a lancé un appel vibrant à l’action contre le racisme dans le football, lors d’une session organisée par la Fédération internationale de football (FIFA) à Rabat, au Maroc.
Face aux dirigeants, légendes du ballon rond et acteurs du sport mondial, le Ballon d’or 1995 a livré un témoignage poignant et une série de propositions concrètes pour renforcer la lutte contre les discriminations.
« J’ai expérimenté de toutes les manières, sous toutes les formes, le comportement des différentes nationalités », a confié George Weah, évoquant un parcours marqué par l’amour de certains et la haine d’autres.
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Pour lui, l’heure n’est plus à la peur ni à l’intimidation, mais à l’unité et à la solidarité : « Ce qui est important, c’est d’éliminer l’aspect négatif du sport, car l’essence du jeu est de s’unir, de profiter, de s’amuser, de jouer et d’aimer le football. »
Membre influent du Panel “Voix des joueurs” de la FIFA, dédié à l’éradication du racisme, George Weah plaide pour une refonte profonde de la stratégie mondiale contre ce fléau.
Selon lui, la lutte doit cesser d’être portée par une poignée d’individus et devenir une bataille collective.
« Je pense que plus nous sommes nombreux, mieux c’est », a-t-il insisté.
L’ancien capitaine du Liberia a également annoncé son intention de proposer au président de la FIFA, Gianni Infantino, d’impliquer davantage d’anciens joueurs ayant été victimes de racisme.
Ces voix, estime-t-il, sont encore écoutées du grand public et peuvent « créer une voix unie, capable d’avoir un véritable impact ».
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Par cet engagement, George Weah s’affirme une nouvelle fois comme l’un des visages majeurs de la lutte contre le racisme dans le sport, déterminé à faire triompher les valeurs d’unité, de respect et de dignité qui font la grandeur du football.
Joseph Aciza

