Les clubs congolais risquent l’exclusion des compétitions interclubs de la CAF s’ils ne répondent pas aux nouvelles exigences financières et administratives d’ici au 31 mai 2025. La Confédération Africaine de Football (CAF), en collaboration avec la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), renforce les conditions d’octroi des licences de clubs pour la saison 2025-2026.
Dans une correspondance du 8 mai 2025, la FECOFA a relayé la circulaire de la CAF datant du 21 avril, rappelant que l’obtention de la licence de club est obligatoire pour toute participation aux compétitions continentales. Cette licence doit être délivrée selon les critères du règlement « MCLR 22 » (édition 2022) de la CAF.
Finances sous haute surveillance
Le volet financier constitue le cœur de cette mise en garde. Aucun club ne pourra obtenir la licence s’il présente des arriérés de paiement, qu’ils soient liés à la saison 2024-2025 ou à des dettes antérieures non réglées. À défaut de paiement, les clubs devront présenter un accord de règlement signé avant la date limite du 31 mai 2025.
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Des critères stricts à respecter
Outre la situation financière, les clubs doivent remplir des conditions strictes dans cinq domaines clés :
- Sportif : Développement des jeunes, structures de formation.
- Infrastructure : Stade homologué, terrains d’entraînement, installations médicales.
- Administratif : Organigramme structuré, personnel qualifié.
- Juridique : Respect des statuts et règlements.
- Financier : Absence de dettes et transparence comptable.
Sanctions en cas de non-conformité
Le non-respect de ces conditions peut entraîner des sanctions disciplinaires sévères, allant jusqu’à l’exclusion des compétitions interclubs, même pour un club sportivement qualifié. La FECOFA pourra alors désigner un autre club conforme pour représenter le pays.
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Une course contre la montre
Cette annonce intervient alors que les clubs engagés dans les Play-offs de la Ligue Nationale de Football et la 59e Coupe du Congo espèrent décrocher une place en Afrique. Ils doivent désormais assainir leurs finances et se conformer aux standards CAF, au risque de voir s’envoler leurs ambitions continentales.
Abdallah Mapenzi