La Société Civile du Sud-Kivu dit avoir suivi le discours du Président de la République Démocratique du Congo prononcé le 25 septembre 2024 à l’occasion de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Tout en saluant cette prestation du Chef de l’Etat, la Société Civile émet tout de même des inquiétudes sur des négociateurs envoyés par Kinshasa au niveau sous-régional et régional.
La Société civile dit saluer ce discours qui a rencontré ses préoccupations par rapport à l’urgence de rétablir la paix, de sanctionner le régime de Kigali pour l’agression de la RDC, de la candidature de la RDC comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2026-2027, de l’urgence humanitaire en RDC et de la problématique du climat et des ODD en RDC avec le rôle majeur que joue la RDC.
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La Société civile s’indigne cependant que les Nations Unies gardent la sourde oreille par rapport à la demande de la RDC formulée devant la même tribune en 2022 par rapport aux sanctions ciblées contre le Rwanda pour son agression avérée en RDC.
« La présence au Conseil de sécurité comme membre non permanent pourrait permettre à la RDC de renforcer son plaidoyer pour la paix et la sécurité en RDC ».
Avoir des bons négociateurs
Il y a deux ans, rappelle la Société Civile du Sud-Kivu, la RDC a affirmé la décapitation des FDLR suite aux opérations conjointes RDC-Rwanda en 2009 et 2012 et au rapatriement effectué maintes fois par la MONUSCO.
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« La Société civile du Sud-Kivu est d’avis que les FDRL ne constituent plus une menace pour le Rwanda pour justifier le fameux plan de neutralisation des FDLR accepté naïvement par la délégation congolaise le 30 juillet 2024 à Luanda en Angola. La République doit envoyer des négociateurs maîtrisant le contexte sous régional lors de prochaines rencontres de Luanda et collaborer avec les représentants des structures des femmes qui ont été à Luanda au mois de juillet dernier pour partager les informations et éviter des contradictions qui peuvent donner l’occasion au Rwanda de justifier sa présence en RDC », dit la Société Civile du Sud-Kivu.
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Pour le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu, la RDC doit continuer à exiger le retrait sans conditions des terroristes du M23 du sol congolais.
« Les véritables FDLR que Kigali cherche sont nos minerais. Les vrais Wazalendo au front avec les FARDC doivent être encouragés et protégés et ne doivent pas être confondus aux FDRL ou autres forces négatives », tranche la puissante Société Civile du Sud-Kivu.
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