“Les femmes et les jeunes filles sont de vraies actrices de paix et de sécurité”, déclare Solange Lwashiga, Coordonnatrice du caucus des femmes au Sud-Kivu, au micro de La Prunelle RDC, à l’occasion de la journée internationale de résolution des conflits.
Selon Lwashiga, les femmes et les filles jouent un rôle important dans la gestion et la transformation des conflits dans la province du Sud-Kivu en particulier, et en République Démocratique du Congo en général.
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Elle rappelle que les Nations Unies ont adopté à l’unanimité les résolutions 1325 et 2250 sur les femmes, la paix et la sécurité, reconnaissant ainsi le rôle des femmes dans la consolidation de la paix. La gestion et la transformation des conflits font partie des axes essentiels de cette consolidation.
“L’émergence des organisations de femmes a permis à celles-ci de se regrouper et de former des ponts pour sensibiliser et conscientiser la communauté sur les questions de paix et de sécurité. Cela renforce la cohésion sociale, et ces organisations contribuent au renforcement des capacités. En développant ces compétences, les femmes et les filles peuvent gérer et transformer les conflits au sein de leur communauté.”
Dans un contexte où les conflits sont récurrents dans la province du Sud-Kivu, Solange Lwashiga souligne que l’apport des femmes pour la résolution de ces conflits est indéniable et qu’elles jouent un rôle clé dans la revitalisation de la communauté.
“Les femmes et les filles apportent leur expertise dans la gestion des conflits au niveau communautaire. Sans elles, de nombreux conflits auraient embrasé de nombreux villages. Il est important de reconnaître que les conflits politiques d’envergure ne sont pas les seuls. Un conflit reste un conflit, et s’il est mal géré, il peut avoir des répercussions sur toute une nation. Les femmes et les filles contribuent activement aux activités de paix.”
Selon la coordonnatrice du caucus des femmes, les filles et les femmes ont le pouvoir de rassembler les gens pour résoudre les problèmes de la communauté et trouver des solutions sans que cela ne remonte à de grandes instances, ce qu’elle qualifie de force unique.
“Nous devons reconnaître que la gestion et la transformation des conflits bénéficient d’une contribution énorme de la part des femmes et des filles dans nos différentes sociétés et familles”, conclut-elle.