L’artiste musicien Nyongolo Muresa Bwami alias « Franklino » vient d’évoquer, mercredi 13 Mars, lors d’un échange avec La Prunelle RDC, l’éveil de conscience et l’esprit d’entrepreneuriat des jeunes, parmi les conditions à remplir par ces derniers pour avoir de la valeur en tant que jeunes Congolais. Cette célébrité de la musique urbaine de Bukavu argumente ses propos à travers sa nouvelle chanson intitulée « Twende Ku Shamba », dans laquelle il invite les jeunes en particulier et le peuple en général, à éviter la paresse.
A travers sa voix pointue et claire, confondue à celle de AKON, le chanteur « FRANKLINO » a fait savoir que le début de toute démarche constructive devrait d’abord partir de l’éveil de conscience des jeunes congolais, face aux défis majeurs à la base de la souffrance que vit le peuple congolais.
« Que tous les jeunes se remettent au travail peu importe le type car les indicateurs sont au rouge. Les guerres incommensurables dont nous sommes victimes présagent la grande famine dans le futur et ne s’en sortiront que ceux qui se sont mis au travail avant le temps », a prophétisé cet artiste.
Il a, pour ce faire, lancé un appel à l’éveil de conscience à travers sa chanson « Twende ku Shamba », aux différents acteurs sociaux ainsi que ses collègues artistes congolais, à unir les efforts pour rattraper le retard que le pays accuse sur presque tous les plans.
C’est ainsi que l’artiste suppose apporter des réponses à des problématiques aussi différentes que le chômage, la violence dans les quartiers difficiles et autres.
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Ce « Akon » de Bukavu, a aussi invité ses pairs à se donner chacun à un exercice de remise en question sur son propre rendement et son apport à l’éducation des masses, en vue d’améliorer le secteur culturel du Kivu.
Pour « Franklino », cette amélioration doit tendre vers la connaissance profonde de soi, ainsi que de son art pour permettre à l’artiste de donner à son public ce qui est en soi et ce qu’il mérite.
L’artiste « Franklino » vit actuellement au Nord-Kivu et mène sa carrière dans la ville de Goma, ce qui ne l’empêche pas de faire des navettes entre Bukavu et Goma.
Didier Bahindwa
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