La Coordination Territoriale de la Société Civile Forces Vives de Walikale lance un cri d’alarme face aux attaques répétées des éléments du M23 dans plusieurs localités du territoire de Walikale, en province du Nord-Kivu.
Selon un communiqué publié ce mercredi 23 octobre, les localités de Kalembe-Kalonge, Nsuka, Ihula ainsi que Balindu, situées dans le Groupement Kisimba, subissent depuis 72 heures des attaques violentes du M23 contre les positions des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et des combattants Wazalendo.
Ces affrontements, qui ont commencé dimanche 20 octobre, mettent en péril la vie des habitants de Walikale et de ses environs. Toutefois, le communiqué indique que depuis ce matin du 23 octobre, les FARDC et les Wazalendo ont repris le contrôle des positions stratégiques attaquées.
« Les FARDC et les Wazalendo avaient déjà récupéré l’entité, mais ce matin, ils ont une fois de plus contré les attaques des éléments du M23, qui ne cessent de terroriser la population locale », précise la société civile.
Fiston Misona Tabashile, Président de la Société Civile Forces Vives de Walikale, appelle les autorités congolaises à multiplier leurs efforts pour soutenir les forces locales dans cette lutte.
Il exhorte également les communautés à maintenir leur soutien aux forces armées et à dénoncer tout acte suspect pouvant compromettre la sécurité nationale.
« Nous demandons à notre gouvernement congolais de renforcer ses interventions et d’appuyer les volontaires Wazalendo pour protéger nos villages et mettre fin aux exactions du M23 », souligne le communiqué.
La situation reste précaire dans la région de Walikale, marquée par des années de conflits armés et de violences. La population attend avec espoir une amélioration de la sécurité et le retour d’une paix durable.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma
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