Le Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la Région des Grands-Lacs (PFCIGL) a organisé ce samedi 30 mars 2024 une journée de partage avec les femmes petites commerçantes transfrontalières.
Cette journée a été organisée dans le cadre de la célébration de la journée Internationale des droits des femmes.
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L’objectif était de partager avec les femmes petites commerçantes des opportunités de la mise œuvre du Régime de Commerce Simplifié (RECOS) et le groupage des marchandises.
Elles ont été outillées aussi sur les risques et les bonnes pratiques dans le cadre des abus, exploitations sexuelles et violences basées sur le genre dans le commerce transfrontalier.
Lors de partage d’expériences, les femmes petites commerçantes transfrontalières ont démontré clairement qu’elles ne bénéficient pas du RECOS lorsqu’elles partent s’approvisionner au Rwanda ou dans d’autres pays de la région.
Contrairement au groupage qui est une pratique bénéfique pour les femmes, le RECOS ne reste qu’une théorie qui n’a jamais été mis en pratique.
Elles demandent aux autorités et au PFCIGL de tout faire pour que les femmes congolaises qui exercent le petit commerce transfrontalier bénéficient du RECOS.
« Nous sollicitons au gouvernement national, provincial ainsi qu’au PFCIGL de revoir les accords en matérialisant le Régime Commercial simplifié du COMESA. Nous sollicitons la mise en pratique du RECOS car cela nous est très important mais aussi nous demandons la réduction des services aux différents coins d’entrée », recommandent les petites commerçantes.
Le Coordonnateur du PFCIGL a promis qu’au courant de cette deuxième phase du projet, il va tout mettre en œuvre pour faire respecter le RECOS.
Celui-ci a encouragé les femmes dans ce petit commerce qui fait vivre l’économie du pays à travers notamment les petites taxes qu’elles payent.
« Je peux vous rassurer que le PFCIGL jouera sa partition et sera toujours aux côtés des Associations de Petits Commerçants Transfrontaliers pour répondre présent aux objectifs assignés par les autorités nationales et provinciales », rassure Thierry Kayembe, le Coordonnateur du PFCIGL.
Il faut signaler que ce projet du gouvernement congolais appuyé par la Banque Mondiale a pour objectif de faciliter le commerce transfrontalier en augmentant la capacité de commerce et de l’agriculture par l’amélioration des infrastructures.
Il vise aussi à renforcer le lien entre le petit commerçant transfrontalier et le producteur rural par l’amélioration des pistes d’accès, la construction des centres de collecte et la conformité aux normes et à la certification par la transformation des produits à l’exportation. Ceci, en veillant à la réduction des coûts rencontrés par les commerçants, en particulier les petits commerçants et les femmes, à des endroits ciblés aux zones frontalières.
Claudine Kitumaini
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