Le lundi 7 octobre, un sit-in organisé par des personnes vivant avec handicap a rassemblé un grand nombre de manifestants devant le Palais du Peuple, siège de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo. L’objectif de cette mobilisation était de rencontrer le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, afin d’exprimer leurs préoccupations concernant les violations de leurs droits sociaux au quotidien.
Pendant plusieurs heures, les manifestants ont bloqué toutes les entrées du parlement, déterminés à faire entendre leurs voix, même s’ils devaient passer la nuit sur place. Ils ont exigé que leurs revendications soient portées à l’attention du Président de l’Assemblée.
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Reçue par le Speaker de la Chambre basse, la délégation a exprimé son indignation face à la non-application de la loi qui vise à protéger, prendre en charge et intégrer les personnes handicapées dans la société. Ils ont demandé à Vital Kamerhe de s’impliquer activement pour garantir l’application effective de ce texte législatif.
En outre, les manifestants ont obtenu l’assurance que leurs revendications seraient également transmises au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Nous sommes venus auprès du Président de l’Assemblée Nationale, que nous considérons comme notre Papa, pour lui faire part des nombreux problèmes sociaux que nous rencontrons au quotidien. En tant que numéro un de l’Assemblée, nous avons sollicité son implication pour que la situation des personnes vivant avec handicap soit résolue. Il nous a assuré qu’il utiliserait son influence pour améliorer nos conditions de vie et qu’il évoquerait notre situation avec le Président de la République », ont déclaré les manifestants.
Cependant, le Président de l’Assemblée Nationale, tout en accueillant leurs préoccupations, a exprimé son désaccord avec la manière dont le sit-in avait été organisé. En tant que démocrate et en bon père de famille, il a donné des conseils sur l’importance de mener des manifestations pacifiques, sans troubler l’ordre public, dit la Cellule de Communication de l’Assemblée Nationale.