L’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) proteste et condamne fermement le meurtre du journaliste Patrick Adonis Banze, tué par des individus armés non identifiés à Lubumbashi au Haut-Katanga. Dans un communiqué publié ce mercredi 8 janvier 2025, l’UNPC appelle les autorités compétentes à faire toute la lumière sur ce crime et à traduire les coupables en justice, conformément à la loi.
Le président national de l’UNPC, Kamanda Wa Kamanda-Muzembe, a exprimé son indignation et sa consternation face à cet acte tragique.
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« Les premiers éléments à notre disposition indiquent que notre confrère a été victime d’une agression à l’arme blanche, perpétrée par des individus non identifiés », a-t-il déclaré.
Au nom de l’UNPC et de toute la corporation journalistique, Kamanda Wa Kamanda-Muzembe a fermement dénoncé cet assassinat ignoble et a réitéré son appel aux autorités pour que les auteurs soient retrouvés et punis.
L’UNPC a présenté ses sincères condoléances à la famille de Patrick Adonis Banze, ainsi qu’à ses collègues de Lubumbashi et de la province du Haut-Katanga.
« Nous appelons ces derniers au calme en attendant les conclusions des enquêtes, tout en les invitant à honorer la mémoire de l’illustre disparu avec discipline », conclut le communiqué.
Patrick Adonis Banze, Directeur Général de la télévision Pamoja Canal, a été tué le mardi 7 janvier 2025, aux environs de 23 heures, alors qu’il rentrait chez lui après le travail. Selon plusieurs témoins, il aurait été agressé à coups de machette par de jeunes désœuvrés dans le quartier Upemba.
Son corps a été transporté à la morgue d’une structure médicale de Lubumbashi, où il repose en attendant les funérailles et les suites de l’enquête.
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Marié depuis seulement huit mois, Patrick Adonis Banze laisse derrière lui un vide immense dans le paysage médiatique de la province du Haut-Katanga et de la République démocratique du Congo en général.
Ce drame met une nouvelle fois en lumière les conditions précaires et dangereuses dans lesquelles travaillent les professionnels des médias en RDC. Il appelle à une réflexion urgente sur les mesures à prendre pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leur métier.