Les membres de la mutualité Banyamulenge des États-Unis d’Amérique (BM-U) dénoncent et condamnent fermement les propagandes politiques diffusées par des membres du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) sur les médias sociaux (conférences sur X-Twitter et YouTube), qui prétendent l’existence d’un génocide contre la tribu Banyamulenge. Dans un document adressé au président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, cette communauté appelle le gouvernement à renforcer les patrouilles dans leurs villages ainsi que dans ceux d’autres tribus.
Selon ce document consulté par La Prunelle RDC, ces propagandes sont orchestrées par des membres du RCD à travers leurs publications et lettres, parmi lesquelles figurent Moïse Nyarugabo, Kamasa Ndakize Welcome, Adèle Kibasumba et bien d’autres, à travers le monde.
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« Nul n’ignore l’impact négatif et déstabilisant des conférences quotidiennes organisées par Adèle Kibasumba et ses collaborateurs sur X-Twitter et YouTube. Ces discours promeuvent l’extrémisme violent et sèment l’insécurité dans les Hauts Plateaux d’Uvira, Mwenga et Fizi, sous prétexte d’un génocide contre la communauté Banyamulenge », affirme la mutualité.
Ces accusations, qualifiées de « non fondées » par la BM-U, visent, selon eux, à déstabiliser la région en justifiant une manipulation orchestrée par le RCD et soutenue par le Rwanda.
« Tout le monde sait que le RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) et la Mahoro Peace Association (MPA), sa branche financière basée aux USA, travaillent pour le compte du Rwanda. Les discours prédisant un génocide ne sont qu’une couverture pour les agressions armées planifiées par l’État rwandais contre la RDC ».
Parmi les faits incriminés, la BM-U cite plusieurs lettres : celle de Twirwaneho datée du 14 novembre 2024, celle du 22 novembre signée par Moïse Nyarugabo sous la supervision de Kamasa Ndakize Welcome, ainsi que celle du 25 novembre 2024 signée par Adèle Kibasumba, présidente de Mahoro Peace Association.
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Une autre lettre datée du 3 décembre 2024, contresignée par Adèle Kibasumba et ses collaborateurs, a également été mentionnée comme une justification des attaques menées contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à Kalingi le 28 novembre 2024 par Twirwaneho et le colonel Makanika.
La BM-U dénonce une corrélation troublante entre ces actions et les réunions intensément tenues à Kigali entre des membres du RCD et le Front Patriotique Rwandais (FPR) depuis le mois dernier. Selon eux, ces échanges viseraient à ouvrir un front dans la partie sud du Sud-Kivu.
« Les allégations sur la présence de plus de 3.000 militaires des FDLR/CNRD/FLN à Rurambo et sur un supposé génocide contre les Banyamulenge à Rurambo ne sont qu’un prétexte utilisé par le FPR, via le RCD, pour justifier la présence de l’armée rwandaise sur le sol congolais ».
Face à cette situation, la BM-U appelle le gouvernement de la RDC à intensifier les patrouilles militaires dans les villages Banyamulenge et ceux des autres tribus voisines. Ils préviennent que ces villages pourraient être la cible des milices manipulées par le Rwanda, qui cherche à provoquer un exode des Banyamulenge vers le territoire rwandais.
La mutualité dénonce également la complicité de certains acteurs du gouvernement congolais qui seraient manipulés par le régime de Kigali.
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Ils citent, par exemple, des députés ayant formulé des propos insultants à l’encontre du ministre d’État Gisaro Muvunyi, l’accusant de ne pas construire certaines routes sous prétexte d’instructions venues de Kigali. Ces propos alimentent, selon eux, une haine injustifiée contre la communauté Banyamulenge.
Enfin, la BM-U rappelle que les groupes rebelles n’agissent pas au nom de leur communauté. « Ils sont des brebis égarées qui devront répondre de leurs actes devant la loi. Ils sont un fléau non seulement pour les Banyamulenge, mais pour tout le pays », conclut-elle.
Un commentaire
Mais, quelle honte pour un journal digne de son nom comme la prunelle qui ramasse des ordures de n’importe qui et où? (Un tract) Ces chiens qui mange le vomissement de l’escarmouche se considérant comme mutualité de Banyamulenge sont les maudits, les traitres et finiront par payer ce sang innocent qui pleure avec leur genocidaire. Il l’ont dit quoique vous fassiez les Banyamulenge ne seront pas exterminer de la carte de leur terre Dieu et Twirwaneho le protègeront. Wait and see, les chiens aboient et la caravane passe.