Le Vice-Gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Elakano, a organisé une matinée politique ce samedi 28 décembre 2024. L’objectif était de sensibiliser les militants de son parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), ainsi que la population du Sud-Kivu, à accompagner le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, dans son projet de révision ou de changement de la Constitution.
Un projet « salvateur pour la nation »
Devant une foule immense, Jean-Jacques Elakano a sollicité le soutien des Sud-Kivutiens pour que la Constitution de la RDC soit modifiée. Il a justifié cette démarche en affirmant que la Constitution actuelle a été rédigée par des acteurs issus d’un contexte de conflit armé.
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« J’ai été très fier et ému d’entendre, lors du discours solennel et constitutionnel du Président de la République au Congrès, son vœu de changer la Constitution. Cela fait partie de mes engagements depuis que j’ai été désigné par le gouverneur de la province, Jean-Jacques Purusi, pour représenter le Sud-Kivu à cet événement. En ma qualité de premier mandataire du parti au pouvoir dans la province et de député national, je saisis cette occasion pour demander aux Sud-Kivutiens d’accompagner le Chef de l’État dans cette vision », a déclaré Jean-Jacques Elakano devant la presse.
Pour Jean-Jacques Elakano, le changement de la Constitution est une initiative salvatrice qui répond aux besoins des générations futures.
« Vous avez une Constitution qui a été rédigée par des belligérants, et nous, habitants de l’Est, en sommes témoins. Aujourd’hui, plus de 20 ans après, il est temps d’adapter les choses. Il y a beaucoup d’aspects à revoir dans cette Constitution », a-t-il expliqué.
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Il a précisé que cette révision n’est pas entreprise simplement parce que l’UDPS est au pouvoir, mais qu’elle vise à bâtir un cadre constitutionnel adapté aux réalités actuelles et à l’avenir.
« Nous ne le faisons pas seulement pour nous, qui sommes au pouvoir, mais pour les générations futures. Bien sûr, nous attendons que les orientations soient bien définies par le Chef de l’État. Mais, en tant que militants, nous ne pouvons pas rester passifs. Nous avons déjà commencé à sensibiliser la population à accompagner le Chef de l’État, surtout quand on voit ce qu’il a déjà accompli, notamment ici au Sud-Kivu, avec des actions concrètes et palpables », a ajouté Elakano.
Ce que Elakano propose surtout c’est un mandant présidentiel de 7 ans et non 5 ans. Pour lui, un mandat de cinq ans ne permet pas à un Président de la République de mettre en œuvre son programme dans un pays aux immenses défis comme la République démocratique du Congo.
Le Sud-Kivu, fier des réalisations sous Tshisekedi
Jean-Jacques Elakano a évoqué les réalisations tangibles entreprises par le gouvernement Tshisekedi dans la province du Sud-Kivu.
« À Bukavu, la ville est devenue un chantier. Qui pourrait nier cela ? Qui ne le voit pas ? La route Ngomo sera bientôt achevée. Qui aurait pu réaliser cela pour nous ? Nous avons longtemps attendu que nos frères et sœurs, qui étaient auparavant aux commandes, fassent quelque chose, mais cela n’a jamais été fait. Il a fallu l’arrivée du fils de l’homme, Félix Antoine Tshisekedi, pour que les choses bougent. Les lignes avancent, et nous devons l’encourager à faire encore mieux », a-t-il insisté.
Jean-Jacques Elakano a également souligné que le Sud-Kivu a la chance d’être la province d’origine de la Première Dame, une raison supplémentaire de soutenir le Président de la République.
Un appel à l’union des forces politiques
Jean-Jacques Elakano a annoncé que cette matinée politique n’était que la première d’une série d’initiatives qui se poursuivront dans d’autres territoires et dans d’autres provinces.
« Nous invitons nos partenaires politiques, comme l’AFDC, l’UNC, et d’autres, à se joindre rapidement à nous pour concrétiser cette vision. Ce sont des machines politiques puissantes dans la province », a-t-il conclu.
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