Ce lundi 04 septembre 2023, le Président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, vient d’être investi dans le stade de la capitale Harare pour son deuxième mandat après les élections de la semaine passée. Une élection mise en cause par plusieurs observateurs internationaux qui s’opposent à ces résultats qui « violent les règles démocratiques ».
Après son premier mandat à la tête du pays, Emmerson Mnangagwa est reconduit comme Président du Zimbabwe, mais le « CCC », le parti d’opposition rejette ces résultats et demande à ce qu’une nouvelle élection soit organisée.
Bien que le principal parti d’opposition ne soit pas convaincu de résultat après cette élection et demande un nouveau scrutin, il fait savoir qu’il ne portera pas plainte devant les cours et tribunaux car il ne croit pas au système judiciaire de son pays.
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Cette cérémonie d’investiture a connu la présence de quelques chefs d’Etat dont des Présidents de la communauté de Développement de l’Afrique australe (SADC), à l’instar du président Sud-Africain Cyril Ramaphosa, le Président Congolais Félix Tshisekedi et le président Mozambicain Filipe Nyusi. D’autres pays comme la chine et le Nigeria étaient représentés par leurs vice-présidents. Parmi les présences de vues au cours de cette activité, il y a la veuve Grace Mugabe, femme du feu Robert Mugabe qu’Emmerson Mnangagwa avait fait tomber par un coup d’Etat.
Lors de cette activité, le président réélu de la république du Zimbabwe a prêté serment et a appelé à l’unité. Celui-ci a également réitéré sa promesse qui est de sortir le pays de la pauvreté, alors que le Zimbabwe a connu un taux élevé de chômage et une économie qui peine à se relever.
L’équipe de Nelson Chamisa, de l’opposition se décide désormais d’exercer une pression diplomatique pour que la SADC et d’autres dirigeants mondiaux s’impliquent afin de condamner cette élection.
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