Après le cri d’indignation sur ses propos tenus à l’encontre du président français Emmanuel Macron pendant son concert à Beaulieu-sur-Mer, la chanteuse Izïa Higelin est revenue sur la polémique pour dans une interview accordée à Ouest-France. Dans un premier lieu, la chanteuse affirme n’avoir jamais eu l’intention d’inciter à la haine, ni à la violence tel que le diraient certains. Elle s’exprime sur sa critique amère qu’elle juge « d’improvisée ».
Tout débute jeudi lors d’un monologue sur scène, entre deux morceaux. Izïa Higelin improvise une tirade, et se glisse brièvement dans la peau d’Emmanuel Macron. « Je pense que ce que le peuple veut, ce dont le peuple a envie, c’est qu’on m’accroche à 20 mètres du sol telle une piñata humaine géante, et qu’on soit tous ici présents munis d’énormes battes avec des clous au bout comme dans Clockwork Orange [titre original du film Orange mécanique] ».
La chanteuse poursuit son récit, comme on le voit sur une vidéo postée par le magazine culturel InOut Côte d’Azur : « Et là, on le ferait descendre, mais avec toute la grâce et la gentillesse que les gens du Sud ont, déclare-t-elle. On aurait tous notre batte avec nos petits clous, et dans un feu de Bengale de joie, de chair vive et de sang, on le foutrait à terre, mais gentiment tu vois… » La chanteuse ironise ensuite : « Je vois déjà le gros titre de Nice-Matin demain : Izïa appelle au meurtre de Macron », rapporte le quotidien régional
Après qu’elle ait tenu ses propos à l’égard du président Français, cela a abouti à l’ouverture d’un dossier pour «provocation publique à commettre un crime ou un délit»
L’auteur-compositrice Izïa Higelin est revenue sur ses récentes déclarations et a affirmé n’avoir incité «ni à la violence ni à la haine».
Ce n’était pas une prise de position politique mais plutôt une improvisation artistique, se défend-elle.
Pour Izïa Higelin, cette critique amère n’était pas un appel à la haine ou l’incitation à la violence, ni du moins dirigée contre qui que ce soit.
«Je suis bien désolée que cela ait été mal interprété, décontextualisé. À aucun moment évidemment, je n’ai voulu inciter à la violence ou à la haine. C’est une histoire, un liant improvisé et surréaliste entre deux titres qui parle de tout et de rien et qu’il ne faut surtout pas prendre au premier degré», a-t-elle déclaré au quotidien.
«À aucun moment dans mes concerts, je n’incite à la violence ou à la haine. Ce sont toujours des lieux de bienveillance et d’amour, de folie et d’improvisation. C’est juste ça, purement et simplement», a-t-elle déclaré !
À la question posée par Ouest-France «Regrettez-vous ces paroles ?», la compositrice réplique : «Cela reste une histoire fantasmée, un moment partagé de libre expression de la pensée artistique. Ce n’est pas dirigé dans une quelconque direction comme on le croirait.. .»
Mais toutefois le parquet de Nice a ouvert un dossier accusant la chanteuse de «provocation publique à commettre un crime ou un délit».
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