Depuis la modernisation des infrastructures frontalières à l’Est de République de Démocratique du Congo, 87 % de commerçants Transfrontaliers affirment que les conditions de traversée des sites frontaliers concernés se sont améliorées. Il s’agit du site « petite barrière » à Goma, Kasindi (Beni) au Nord-Kivu et Ruzizi 1 au Sud-Kivu.
Dans un communiqué de presse rendu public 8 Septembre 2023, le Projet de Facilitation de Commerce et Intégration dans la région des Grands-Lacs (PFCIGL) renseigne que ce résultat ont été obtenus au cours d’une enquête périodique réalisée sur des 1475 petits commerçants transfrontaliers dont 79% des femmes, dans le cadre de l’ancien projet Projet de Facilitation du Commerce dans la région des Grands Lacs (PFCGL). Une enquête allant du 6 au 13 juillet 2023.
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L’objectif de cette enquête était d’actualiser le cadre des résultats du projet, mettre en évidence les progrès réalisés tout en soulignant les défis persistants au niveau de différents Postes frontaliers ciblés par le projet.
« L’une des principales conclusions du rapport est la diminution du temps moyen de franchissement de la frontière au regard de la reprise des flux migratoires. Grâce à la mise en place de nouvelles infrastructures et à l’adoption de nouvelles stratégies telles que le groupage des marchandises, le temps moyen de franchissement de la frontière pour les petits commerçants notamment a été réduit à 7, 11 et 7 minutes respectivement à la Petite barrière, Ruzizi 1er et Kasindi », dit le communiqué.
Pour les petits commerçants, cela a permis d’augmenter la capacité de commerce et de réduire les coûts supportés par les petits commerçants et les femmes commerçantes. Ce rapport met en évidence une amélioration de la perception de la qualité des services offerts aux frontières.
« 85% des commerçants transfrontaliers (dont 73% femmes) déclarent être satisfaits de la qualité des services leur offerts au niveau de ces frontières. Ils ont exprimé leur satisfaction quant à la collaboration entre les agents des services aux frontières et les commerçants, en particulier ceux qui adhèrent aux associations de commerçants transfrontaliers ».
Ces commerçants dénoncent les plus grands défis qui persistent aux frontières. Il s’agit notamment du paiement de gratifications informelles et le harcèlement verbal.
L’enquête souligne également l’importance du commerce transfrontalier pour la survie des ménages dans la région.
« Près de 93% des commerçants transfrontaliers ont déclaré que le commerce était leur principale source de revenus. Il est donc crucial de continuer à soutenir et à renforcer ce secteur, en veillant à ce que les petits commerçants puissent bénéficier des meilleures conditions de franchissement des frontières ».
Le rapport met également en évidence la nécessité de renforcer la coordination entre les différents services aux frontières.
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« Bien que des progrès aient été réalisés, il reste encore des défis à relever, notamment en termes de lutte contre la corruption et l’harmonisation des procédures », dit ce rapport d’enquête.
Ce rapport a été réalisé par le ministère national du Commerce de la RDC.
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